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Lampole vous aime!
27 novembre 2007

Télé MB rendra-t-elle un hommage plus conséquent pour l'occasion?

Un peu partout, on entend parler de la fin du monde qui devrait intervenir le 21 décembre 2012 (pile le jour de mes 30 ans en fait). Une petite recherche sur internet nous permet de constater que cette date résulte des prédictions Mayas (une sombre histoire d’alignement des planètes) couplés à deux ou trois autres trucs (Nostradamus et Cie). Si la fin du monde a bien lieu le 21 décembre 2012, j’en connais au moins un qui n’en profitera pas : Maurice Béjart. Et pour cause, il est mort la semaine dernière. La grand erreur de Maurice Béjart est d'être mort trop vieux. Il en deviendra jamais un myhte. Et pour cause... En général, quand un génie de la création meurt, on se remémore ses plus grandes créations. Mais dans le cas d’un génie de la création qui meurt vieux, c’est beaucoup plus interessant. Car à l’instar de pas mal de vieux artistes encore en activité (comme Henri Salvador, ou, mieux encore Robert Hossein, par exemple), force est de constater que ce cher Maurice avait pris l’habitude de nous sortir une daube par an. Laissons donc de coté tout le bien qu’il y a à dire du Sacre du printemps ou du Boléro (œuvres réalisées dans les années 60) et interessons-nous à la carrière récente de Maurice Béjart. Et pour cela, extrayons plus particulièrement de son œuvre, le ballet « Mère Teresa et les enfants du monde ». Cathonet.org est l’un des rares médias à nous parler de cette pièce maitresse, qui fût, assez bizarement, passée sous silence par pas mal de gens. On y apprend que ce ballet ne parle que d’amour et d’harmonie dans un univers de blancheur immaculée. Enfin, un peu comme tous les ballets qu’il a créés ces vingt dernières années. On y retrouve toute la recette pour un ballet bien réussi avec des salles bien remplies : - Des jeunes danseurs qui semblent tout droits sortis d’un défilé de mode. Même s’ils ont le charisme d’un cageot de chicons, on dirait à tout moment qu'ils vont se mettre à pleurer. - Des costumes blancs, parce que ça parle au public, ça, les costumes blancs. - Une bonne grosse campagne commerciale menée par Gérad Louvin (véridique, l'ancien directeur de la starac était le producteur de Béjart) - Une bonne grosse référence qui mettra tout le monde d’accord : mère Teresa, car très franchement, qui peut ne pas aimer Mère Teresa ? Un peu comme dans les chansons de Pascal Obispo, Maurice Béjart avait bien compris que le succès d’une œuvre ne réside tant pas dans la qualité de sa construction, mais bien dans le choix d’un thème bien démago (il nous avait déjà fait le coup à maintes reprises dont un pic de démagogie lors de la création du ballet sur Queen, qui disait que le Sida était très très méchant, et que la jeunesse, c’était trop cool). Quel dommage que le maître soit parti si tôt, de grands chefs d’œuvres aux titres qui ressemblent à des documentaires de fin de soirée sur Fance3, étaient encore à venir, comme « David Douillet, le doux géant », « Al Gore, le combat d’une vie », ou bien encore « Nicolas Sarkozy, une vie pour les autres ». Pour finir, même si il a créé de nombreuses pièces marquantes il y a plusieurs années, peut-être que ca vaudrait le coup d'arreter de dire que Maurice Béjart à révolutionné le monde de la danse. Il fut un chorégraphe qui à su interesser le public à ses créations comme peut-être aucun autre au XXème siècle, un peu à la manière de Robert Hossein au thèatre. Et essayez un ptit coup de dire à un comédien (attention, hein, un vrai comédien, pas Alain Delon ou Francis Huster par exemple) que Hossein fut le plus grand metteur en scène de ces dernières années... Quand Pina Bausch ou Merce Cunningham mourront, je ferais sans doute un post plus sympa.
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