1 août 2007
Montréal, capitale du bon goût - 4ème partie
Je crois que des fois, les gens ont du mal à comprendre pourquoi j'aime tant passer du temps à Montréal, voici donc une liste non exhaustive et en plusieurs parties, des choses qui se passent à Montréal et que j'imagine mal voir ailleurs.
Episode 4: Les colons, les Waterfights et Steve Bégin!
J'ai déjà parlé ici de la relative jeunesse de la ville de Montréal, du Canada en général et même du continent Américain dans toute sa splendeur (Si l'on excepte les premières nations qui étaient là bien avant et les Vikings qui ont débarqué ici vers l'an 1000 avant de repartir vers leurs nordiques contrées du fait que leur village était composé de 135 hommes pour 15 femmes et que de ce fait, la soif se faisait sentir. Sans quoi on ne trouverait pas ici des Johns, des Georges et des Dicks, mais bien des Olafs, des .... enfin des Olafs). Or une expression, plutôt négative avouons-le, se retrouve de temps à autre dans la bouche de certains Québécois, c'est le terme de "Colons". Assez bizarrement, pour beaucoup, les colons semblent avoir été des barbares un peu niais qui se complaisaient dans leur masculinité exacerbée (et connais-tu beaucoup de blogs sur le net où le gars qui écrit arrive à placer le mot "exacerbé", hein?). Par exemple les détracteurs du sport national, à savoir le hockey (bon je dis détracteurs, mais en général, les gens qui n'aiment pas ça sont des filles) trouvent que "Ah ben tabarnak, ça c'est bien un sport de colons", où encore "L'humour des Têtes à claques est vraiment pas fin, c'est bien un humour de colons fait pour les colons".
On peut donc en déduire que les Québécois ne sont jamais que des bûcherons se complaisant dans des jeux devenus de vrais sports ici, tels que le concours de sciage de bûches, le concours de mangeage de burgers ou encore le concours de lancer de femmes (nan je niaise, ce dernier concours n'existe pas). Ca n'est pas moi qui le dit, mais certains, ici le pensent tout haut quand leur culture pseudo-coloniale leur fait honte. Il est vrai aussi, que garou porte sur lui cette image de bûcheron sans cervelle qui ne porte que des chemises à carreaux en criant (ou en chantant, d'après certains): "Bweeeeeeaaaaaaaahhhh".
Bon pour Garou, en revanche, ça n'engage que moi et ma perception des choses.
Toutefois, dans certaines circonstances, le Québécois moyen sait faire preuve de finesse et force est de constater que plutôt que d'être d'antiques colons qui se marrent à se foncer dedans sur des patins a glace en se tapant dessus avec des bâtons sous prétexte de pousser un puck jusque dans le filet adverse, le Québécois en question est resté un grand enfant!
C'est ainsi qu'il m'a été donné de participer à une bataille d'eau géante lors de mon séjour à Montréal. Et une bonne cinquantaine de gros gars, le sourire aux lèvres qui se tirent dessus avec l'eau de l'étang du parc Angrignon, c'est quelque chose!
Pour relativiser les propos que j'ai pu tenir plus haut sur le hockey, sachez que je trouve ce sport vraiment excellent, et que concernant l'archétype (ah encore un mot savant que l'on trouve très peu dans les blogs, en tous cas pas dans celui de ma soeur de 12 ans) de joueur que j'ai pu décrire, mes propos n'avaient rien de dénigrants puisque (et les puristes comprendront) si j'étais à la place de Guy Carbonneau (le coach des canadiens de Montréal), ce n'est pas Saku Koivu que je mettrai capitaine, mais bien mon joueur favori: Steve Bégin, car il a du coeur lui au moins (et schlack!).
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